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Nom : FERRARA Prénom
: Raffael
Année de naissance : 1963
Profession : Employé BASF
Année de la 1ère licence : 1984
Pourquoi la pétanque de compétition et pas un
autre sport ?
J’ai joué longtemps au football et au volleyball, mais
je dois dire que la pétanque a toujours été le
sport ou je me réjouis d’aller.
Quand et dans quelles conditions as-tu commencé la pétanque
?
Grace à mon père qui jouait à la longue et je
l’ai suivi à la pétanque. Chez nous, c’est
un sport de famille. Mes deux frères, mon fils et ma femme ont été des
joueurs licenciés.
Quels joueurs t’impressionnaient-ils à tes débuts
?
A mes débuts à la longue, il y avait un joueur, Alfredo
ZANELLI, qui m’impressionnait. (Champion suisse doublette avec
mon papa). A la pétanque il y avait les joueurs VUIGNIER et
HARAZ.
Tes clubs (passé et actuel) :
Bex, Clarens, Les Azzurri et à nouveau Clarens (mon club de cœur).
Tes boules : ATX 700 Lisse.
Ton poste préféré et pourquoi ?
Tireur, mais j’ai du plaisir à tous les postes.
Tes partenaires préférés (passé, présent)
?
Mon frère Antonio FERRARA, mon fils Florent, ma femme Frédérique,
Pascal CAPPA, Philippe ZWALEN, Victor BONETTI, Nathalie POGET, René CRETTEX,
Mladen PANTALON, Livio GRANDO et Chantal BURGISSER.
Tu as aussi joué à longue, non
? Voudrais-tu nous parler un peu de ce jeu qui tend à disparaître
en Suisse ?
C’est un vrai sport, plus sérieux et plus respectueux
que la pétanque. Le facteur chance n’existe
carrément
pas, alors qu’à la pétanque, on peut
gagner ou perdre un match avec le facteur chance.
Ton palmarès :
-
2 fois champion suisse triplette mixte
-
1 fois champion suisse des clubs avec Clarens
-
5 titres champion vaudois individuel
-
5 titres champion vaudois de tir de précision
-
4 titres champion vaudois doublette
-
6 titres de champion vaudois triplette
-
2 titres de champions vaudois doublettes mixte
-
4 coupes vaudoises.
Ton parcours en équipe Suisse :
3 participations aux championnats du Monde :
-
1998 aux Canaries avec Laurent COMAR, Thierry MATTHEY et René CRETTEX. Perdu en 1/16 de finale.
-
1999 à la Réunion, avec Olivier FORNEROD, Philippe BASTING et Thierry MATTHEY. Perdu en 1/8 de finale.
-
2006 avec Victor BONETTI, Philippe ZWAHLEN et Pascal CAPPA. Magnifique 5ème place après avoir perdu contre la Thaïlande en ¼ de finale. Plein de regret pour la défaite mais un championnat du monde où l’on a démontré que la pétanque est un sport d’équipe et non individuel.
Ton meilleur souvenir bouliste
:
Mon titre de champion Suisse
avec mon frère et
ma femme.
Ton pire souvenir bouliste
:
Un 1/4 de finale d’un championnat Suisse à Genève,
avec une ambiance et une anti-sportivité sur le terrain et autour,
qui ont failli me faire arrêter la pétanque.
T’entraînes-tu
souvent ?
Non, plus depuis environ
5 ans, mais j’ai
toujours envie de jouer.
Tes partenaires pour
la saison 2018-2019
:
Doublette avec Victor
BONETTI, triplette
et triplette
mixte avec Victor et
Nathalie POGET.
Tes ambitions pour
la saison 2018-2019
:
1 titre vaudois,
1 titre suisse et
l’ascension
en ligue A avec CLARENS.
Pour rendre notre
pays plus performant
au
plan international,
es-tu favorable
au maintien du
concours sélectif ou préfères-tu
un cadre national de 6-8 joueurs choisis par un sélectionneur
? Pourquoi ?
A mon avis le problème n’est pas le système de
sélection, mais plutôt les critères
de choix des joueurs.
As-tu des idées/propositions pour rendre notre sport plus attractif
auprès
des jeunes et
des medias ?
Oui, s’afficher
davantage dans les
lieux publics,
organiser des concours
sur les places
des villes
ou villages et ne pas
se cacher dans des
coins perdus.
Notre
FSP peut-elle
continuer à vivre sans président
?
Non, mais les
bonnes personnes
sont
difficiles à trouver.
La pétanque doit-elle se réformer
? Si oui
comment ?
Oui, avec
plus de rigueur,
de
sérieux et de respect des règles
et des personnes.
De nos jours
la pétanque est devenue de plus en plus offensive…ça
tire de partout. Ton avis sur cette évolution
du jeu
?
Je ne suis
pas sûr qu’on tire plus qu’avant. Le fait
que l’on médiatise davantage la pétanque fait que
les joueurs sont influencés par les grandes équipes et
veulent essayer de reproduire cette jouerie (pas toujours adaptée
au niveau).
Et toi,
es-tu
plutôt « on en pointe une pour voir » ou « il
faut tirer tout de suite » ?
Je pense
qu’il
faut tirer tout
de suite.
Après tant d’années de compétition
ta
motivation est-elle intacte
?
Non,
mais
je
me
réjouis toujours d’aller jouer en compétition.
La
pétanque c’est d’abord de l’adresse,
du
mental
ou
de
la
tactique
?
Il
y
a
un
mélange
des trois, mais
le mental est
important.
Quel
regard portes-tu
sur l’évolution de la pétanque
féminine en Suisse, à l’étranger
?
Très positif, avec des grandes joueuses qui sont parmi les meilleures
européennes et pas loin du podium mondial. Il faut continuer à travailler
sur cette voie.
Tu
peux choisir
deux joueurs
pour disputer
un grand
concours international
; qui
?
Florent
et Antonio
FERRARA.
Ajoute
deux noms à ces trois tireurs d’exception
:
Ph.
SUCHAUD - D.
CHOUPAY - M. « Passo » SCHATZ
:
Diego RIZZI et Dylan ROCHER.
Quels
sont les
meilleurs joueurs
suisses avec
qui ou
contre qui
tu as
joué ?
Une équipe composée
de Michel VUIGNIER, Pierre HARAZ,
Jean-Claude GRAND.
La
pétanque sport olympique…une fausse bonne idée
?
Oui,
très bonne idée, c’est un vrai sport quand
il est pratiqué avec sérieux
et respect. Et aussi pour
essayer
de faire changer
le comportement des joueurs.
Remarques/souhaits
personnels pour
conclure cette
interview :
Rien
de spécial à rajouter, juste te remercier de
m’avoir
donné l’opportunité de m’exprimer
... .
Et
bravo pour
l’idée.
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