L'Hivernal de la Genevoise vit sa 7e édition.
A-t-on passé un
cap ou devons-nous craindre l'avenir ? La pétanque, n'étant
pas un sport d'argent et qui plus est avec une visibilité limitée,
dépend, pour ses compétitions importantes, beaucoup
trop des Pouvoirs Publics, au comportement imprévisible.
Le Mondial de Millau en a fait la plus cruelle des expériences,
victime d'un Maire frileux et d'un Sous-préfet trop zélé.
C'est pourquoi, nous devons vivre pleinement le moment présent,
le vivre comme si nous étions éternels, car nous
ne sont pas maître de notre destin.
Cette édition
est particulière parce qu'elle va nous permettre de remonter
aux sources de la pétanque suisse, dont le premier club,
le nôtre, a vu le jour le 10 novembre 1950. Cette création
est intimement liée au Pradet, commune du Var, située
sur la Côte d'Azur, proche de Toulon. Pour la première
fois, une équipe de cette ville se présente
au public genevois à l'occasion de
l'Hivernal 2016. Nous espérons que cette première
visite débouche sur des échanges fructueux et durables
pour nos deux clubs. Elle est aussi particulière parce
que les échanges avec Millau se terminent dans leur forme
actuelle, mais les amitiés créées au cours
de ses longues années de partage sont, elles, très
loin de s'éteindre. Et, pour la «dernière» nous
aurons en compétition, une équipe mixte, Millau-Genevoise.
Nous ne remercions jamais assez tous ceux qui
nous apportent leur soutien : la Ville de Genève
pour ses subventions, son
Service des Sports pour les supports techniques, l'Aide au Sport
qui nous permet d'organiser l'Hivernal Jeunes. A cela s'ajoute
bien évidemment tous nos fidèles partenaires privés.
Tous ces soutiens nous permettent d'offrir une compétition
de qualité au public genevois et de soulager les finances
du club.
Que toutes celles et tous ceux,
joueuses, joueurs, sponsors, annonceurs, autorités. public,
qui partagent avec la Pétanque
Genevoise les Hivernals, se sentent à la maison.

Marcellin DAYER
Président du Comité d'organisation
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